Salut l'équipe !
En 2018, Darrin m'a chargé de traduire en français les nouvelles chaines de langues concernant l'ADN. Je lui ai précisé que j'avais dû compulser des sites suisses et canadiens pour savoir à quoi cela correspondait, parce qu'en France les recherches ADN sont légalement interdites sauf pour des motifs médicaux et légaux. J'avais aussi interrogé Ken Roy, dont la langue maternelle est le Français (qui était pratiqué dans son comté du Maine).
C'est tout ce que j'en sais, et encore, j'ai bien oublié, car je n'ai pas pratiqué cette section de TNG. J'y suis opposée, tant par conviction personnelle que pour des raisons de culture : en France, on ne fait jamais de statistiques ou d'enquête sur les origines raciales, religieuses, politiques. On n'a pas attendu le règlement européen pour légiférer sur tout ce qui concerne la vie privée.
Aussi, les questions qui sont posées outre-atlantique sous cet aspect nous surprennent autant que peuvent vous étonner ces restrictions légales en France ... ou en Belgique. Cette "pudeur de jeune fille" vis a vis de nos origines ethniques est ancrée dans nos lois, dans nos coutumes, j'allais dire ... dans nos gènes.
Et c'est cette réflexion que j'ai transposée dans l'éditorial de mon site de village :
En France, la recherche généalogique se construit sur les écrits : les registres d'état civil, les recensements, les actes notariés, testaments et contrats de mariage ... Mais la généalogie de papier présente autant de fiabilité que l'Histoire avec une majuscule, toujours sujette à caution en raison de la propagande diffusée par les puissants et les influenceurs, ainsi que par leurs successeurs.
Et la petite histoire, sans majuscule, à l'échelle de l'individu, à l'échelle de l'homme, c'est bien pareil aussi. Le filtre humain travestit la vérité qui ne sera jamais qu'un mirage qu'on n'atteindra jamais. Pas plus que l'histoire, la généalogie ne peut être une science exacte. Il n'existe pas vraiment de vérité généalogique : ce ne sera que la retranscription de ce que nos ancêtres, nos prédécesseurs, ont laissé transparaître, c'est l'étude de la façon dont ils s'organisaient en familles, dans le cadre plus large de la société. C'est une science sociale.
Toute cette littérature pour essayer d'expliquer le fossé des différences culturelles selon les pays en ce qui concerne la généalogie génétique. Et que en France et en Belgique, on aura du mal à aider, parce qu'on ne pratique pas et qu'on a du mal à passer outre ces interdits.
Pourtant je sais que les généalogistes d'autres pays attendent avec impatience que la France autorise ces tests Adn .Comme très peu de Français et de patronymes Français ont fait à ce jour l'objet de recherches génétique à des fins généalogiques, l'étude d'un ADN de Français est actuellement bien moins probante en raison du petit nombre de possibilités de comparaison.…